Aujourd’hui, par le biais de la vidéo-performance, je me réapproprie certains codes classiques en donnant à voir de nouvelles représentations, et ce, en remettant en question les notions normatives d’apparence et de genre.
La pratique en arts visuels et en arts numériques de Ariane Lebeau s’oriente autour du corps et de son potentiel performatif comme espace de transgression et de réappropriation qu’elle explore dans la vidéo-performance, le photographique, et le texte. L’artiste se réapproprie, notamment par le biais de la vidéo-performance, certains codes classiques en donnant à voir de nouvelles représentations, et ce, en remettant en question les notions normatives d’apparence et de genre. Elle développe une méthodologie axée sur l’autopoïétique et le féministe. De sa posture « je-femme », terme proposé par Hélène Cixous dans Le Rire de la Méduse, elle tente de représenter différents types de corps : le corps idéalisé et ses échecs, le corps revendicateur, le corps assumé et célébré.
Ses dernières œuvres proposent des regards féministes et autobiographiques des représentations du corps des femmes. Elle s'est intéressée aux récits alternatifs de l'histoire de l'art ; ceux qui mettent de l'avant le travail des femmes artistes ou ceux qui proposent de nouvelles lectures des œuvres dites « historiques ».
