2020, projection vidéo (3 min 52 sec), dimension n/d

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L’œuvre vidéo présente deux écrans : l’une – à gauche – où l’artiste performe, l’autre – à droite – où un texte défile. À gauche, il y a un plan rapproché sur le bas du visage de l’artiste ; sa  bouche, son cou et ses épaules. Les lèvres bougent, mais elles n’émettent aucun son. Il est coupé. À droite, un texte défile sous un rythme constant. Les lettres sont toutes en majuscules, les mots s’enchainent les uns après les autres. Il n’y a aucune ponctuation. L’acte d'écriture – sous forme de texte – et l’acte performatif se présentent comme un processus de construction et déconstruction du corps en privilégiant une écriture, puis une lecture, fluides sur le corps et par le corps.

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Il y a l’impossibilité de regarder les deux écrans simultanément. Le regard se promène ainsi entre ceux-ci. Le sens de l’œuvre se crée au fur et à mesure que la vidéo progresse, puis un coup qu’elle est terminée, les lectures peuvent être combinées.